| Parfois je sombre dans mon ombre Hyberbolique image du mois'il en est une en finitude
 oh juste
 Le goût livide de l'origine   "Mais tandis que les derniers tourbillons se refermaientsur la tête de l'Indien au grand mât, laissant encore émergés
 sa flêche ainsi que le penon qui flottait paisiblement de toute
 sa longueur, la dérision d'une coïncidence voulut qu'au-dessus
 des lames destructrices qui le touchaient presque, un bras rouge
 tenant un marteau sortit de l'eau et d'un geste large, se mit
 à clouer au plus fort et toujours plus fort le drapeau à l'espar
 qui pointait encore. Un aigle des mers avait suivi, provoquant,
 la descente du grand mât loin de sa vraie demeure parmi les
 étoiles, harcelant Tashtego en piquant du bec le drapeau;
 son aile se mit à battre entre le marteau et le bois et, sentant
 aussitôt ce frisson éthéré, le sauvage noyé, dans la convulsion
 de son agonie, le cloua. Ainsi l'oiseau du ciel au cri d'archange,
 le bec impérial levé, le corps captif du drapeau d'Achab, sombra
 avec son navire qui, tel satan, ne descendit pas en enfer
 sans avoir entraîné à sa suite une vivante part du ciel
 pour s'en casquer.
 Et maintenant de petits oiseaux volaient en criant au-dessus
 du gouffre encore béant, une blanche et morne écume battait
 ses flancs escarpés, puis tout s'affaissa, et le grand lincel
 de la mer roula comme il roulait il y a cinq mille ans."
 (dernieres lignes de Moby Dick, Melville)
 Que faire  de l'irradiannte fraternité de ces bien-veillants immobiles
 gabiers barbares en cage
 au sommet de leur mât?
 Rien Tels des artistesdans le naufrage du trop humain
 ils sont l'ultime scintillement
 aux abîmes de nos firmaments
 Et le viel oeil du Léviathan
 Quoique le printemps venant...     |