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Beaux comme une image
(image des images, portraits d’humanité)
Une proposition  pour un grand  portrait  citoyen de la Seine St Denis
  à travers  les visages de ses 110 nationalités
  se  présentant aussi bien sur un zeppelin que sur internet
  pour accueillir tous les visiteurs de l’exposition  internationale 
  Images 2004
de
  Pierre Lobstein, artiste  multimédia
  avec Jean-Pierre Verheggen, poète, écrivain
  et  le concours  de Jean-Alain Sidi, auteur/ingénieur réseaux 
Le projet
Rendre hommage  aux citoyen(ne)s de la Seine Saint Denis dans toute  leurs diversités 
  à  l’occasion de l’organisation de l’exposition internationale  Images  en 2004
  en célébrant, à travers leur portrait, la beauté  toute  humaine de cette  image des  images:
  l’image de soi, universelle, ou ce visage, unique, alors dans un souffle, animé et nommé,
  re-nommé dans un véritable baptême poétique et.. républicain. 
Ou inviter chacun(e), le temps d’un sourire, 3 secondes,  à «s’offrir» en toutes simplicité,
  frontalité, au regard de  l’Autre, dans la respiration, la musique, de son nouveau nom..  et ce, 
  avec tous les autres..
  Ou le plaisir le plus personnel et collectif, le plus culturel, le plus populaire, d’un portrait unique qui est aussi un grand  «portrait de famille» dans «son» paysage:    la Seine St Denis
  et  qui se présentera, tant  en son cœur –s’affichant, immense, sur un zeppelin survolant l’exposition- qu’à travers le monde entier – icône première sur les écrans internet. 
Soit, une caméra vidéo et une chaise dans chaque main, aller se présenter et faire  «l’Image»
  dans  les différents lieux fréquentés  par  toutes  ces communautés.
  De la place d’un marché à la cour d’une école, du parking d’une cité au hall d’une mairie, 
  d’une poste, d’une CAF, de la salle d’un café  à celle d’un mariage, de l’entrée d’une église 
  à  celle d’une synagogue, d’une mosquée… Aller, chaque fois, appeler -plutôt que cadrer-
  des  regards puis inscrire et dépeindre leur visage dont chaque corps est  bien installé, assis, dans son territoire.
  Choisir une logique géographique –qui induit la dénomination (pierre du.. pont, azziz de la rivière, jasmine du pré etc..)- plutôt qu’ethnique en se donnant simplement toutes  les chances  de les rencontrer
 –presque- tout(e)s dans leur monde partagé  qu’une nouvelle langue  -s’étant nourrie de chacun(e)-  chantera.
  Ou travailler, ensemble, cette   «conscience» de  «s’habiter» (le sourire offert à l’Autre) 
  en se montrant, sans complexe et en toute  citoyenneté,  «habitant» (bien le bonjour 
de  chez soi..)  le temps, en toute  humanité (et bonne surprise), du nouveau nom qu’un poète  arpenteur de  «lieux-dits» aura sculpté, revisitant aussi les  prénoms et leurs mémoires,
 dans un réjouissant français de  Babel, dans une musique/babil «baptismal» alors si «propre» à chacun(e) et  pour tout(e)s. 
Cette  production d’une dizaine d’heures -unités de 3 secondes, modules de 15 secondes 
  à 30 minutes- pourra se diffuser sur tout support linéaire ou interactif :
  de  l’écran-zeppelin à des écrans géants  urbains (cf Montparnasse), à des  écrans de téléphones nomades  en passant  par ceux, publics (cafés) et privés, d’une chaîne de télévision locale, de la cassette  vhs  au reseau internet.
Donc, du plus tangible –aller vers l’autre sur son propre territoire pour l’honorer et partager, par son portrait animé et (re)chanté, un sentiment de  fraternité, de citoyenneté, de francophonie
 - au plus prospectif –quelle chorégraphie technologique d’ici 2004 pour cette  célébration- tout en invitant l’Image-mère, cette image fondatrice si simple et..
  magique.
  Et nous voilà, toutes  et tous..  Beaux comme une image… 
.. A le seule condition de respecter  le droit à l’image au sens plein c’est à dire de ne pas trahir le contrat moral qui le fonde:  pas de cliché, pas d’imagerie, juste un moment juste.
  Soit à assumer un travail de terrain de longue haleine.
La mise en place d’un serveur où tous les portraits seront consultables au fur et à mesure de leur collecte fait partie du processus.
  Ce serveur, dans l’hypothèse d’un partenariat industriel, pourrait être aussi alimenté
  par un vidéo-maton numérique à l’œuvre toute  la durée de l’exposition pour, en corrélation
  avec un service internet  «faites votre autoportrait», constituer une première banque de
  l’Image –au sens strict- alors projetée –dans un émerveillement enfantin premier- sur
  la voile solaire d’un nouveau satellite.
Une expérience
Depuis mes premiers portraits d’humanité à Montpellier en 1982 montrés sur le circuit de télévision interne du centre commercial Le Polygône  avec  déjà la complicité de Jean-Alain Sidi, en passant , en 84,
 par ceux de Liège, avec, aussi, Jean-Pierre Verheggen, diffusés 
  à la RTBF, puis par leur installation collective dans  l’entrée de la  Statue  de la Liberté l’été 1989 pour le bicentenaire de notre révolution, puis par mes séries indiennes américaines labélisées
 par le comité de l’Unesco et les comités français et américain pour le cinquième centenaire de la rencontre des deux Mondes 
  enfin par «Parole d’humanité ! MarseilleS», nominée patrimoine marseillais lors de la célébration de ses  2600 ans et  par les monstrations en 2000/2001 sur l’écran vidéo géant publicitaire de Montparnasse
 pour 13 millions de regards/passants..
  je n’ai jamais eu de problème quant au droit à l’image alors que, jusqu’à ce jour. Je n’ai jamais fait signer de  décharge  à mes portraiturés...
  Une imprudente mutuelle générosité récompensée ? 
  Je remercie simplement les dix mille sourires que j’ai pu, à ce jour, recueillir.